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Association pour la Connaissance de la Culture Historique Littéraire & Artistique


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Cours d’Histoire de l’art et des religions – 2016-2017 – UTLIB

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Histoire de l’art – 2016/17

I/ Lundi 13h30-15h / Jeudi 13h45-15h15 : « De la naissance de l’art roman au gothique tardif » (programme de 25 cours hebdomadaires présentés par Olivier Oberson)

L’art roman est indissociable du fait religieux. Il s’épanouit à la faveur de la Réforme grégorienne, aussi bien que des ordres monastiques établis, tel Cluny, ou naissants, tel Cîteaux. L’architecture, la sculpture et la peinture sont l’expression d’une ferveur intense qui se manifeste autant par une esthétique savante, parfois empruntée au monde byzantin, que par une iconographie entretenant les peurs. Si les campagnes se couvrent d’églises et de monastères, parfois grandioses, les villes connaissent un essor qui culmine au 13e siècle entraînant un changement des mentalités et des goûts désormais plus sensibles au réalisme. C’est la révolution gothique que diffuseront les cisterciens et les ordres mendiants. Si le gothique « classique » de l’abbé Suger pose les bases d’une nouvelle spéculation architecturale, entraînant la sculpture, le vitrail et d’autres arts, le gothique tardif est beaucoup plus inquiet, illustrant une époque où les maladies, les guerres et les famines se répandent et persistent. Ces temps troublés génèrent un art très contrasté : un gothique raffiné et précieux dit « international », celui des Princes, et un style qui, a contrario, tend vers l’expressionnisme au 15e et début 16e siècle, notamment au Nord de l’Europe.

ascension et parousie

façade de la cathédrale d’Angoulême, 12e siècle

II / Lundi 15h05-16h35 / jeudi 15h30-17h : « L’art ancien de l’Anatolie à la Mésopotamie, de l’Afrique du Nord à l’Asie centrale : chefs-d’œuvre en péril ! » (programme de 25 cours hebdomadaires présentés par Olivier Oberson)

L’Orient ancien n’est rien moins qu’un des plus grands foyers de nos civilisations. Il voit se développer des cultures exceptionnelles en relation avec l’Égypte : sumérienne, akkadienne, assyrienne, babylonienne, hittite, perse, hellénistique et romaine. Si Jerash (Jordanie) est l’expression encore intacte de ces cultures mêlées, si les vestiges antiques de la côte libyenne (Cyrène, Leptis Magna, Sabratha) sont encore épargnés, si l’on espère la restauration des grands Bouddhas de Bamiyan, que reste-il aujourd’hui des capitales assyriennes (Ninive !), de Palmyre, et d’Hatra, ville parthe dont les chefs-d’œuvre se répartissaient entre les musées de Mossoul et de Bagdad ? Les trois grandes religions de salut y ont laissé des manifestations artistiques éblouissantes à Jérusalem, Damas, Alep, Doura-Europos, etc… témoignages inestimables du patrimoine de toute l’humanité.

Jérash (Jordanie)

Jérash (Jordanie)

III / Vendredi  14h-15h30 : « Capitales artistiques : trésors du patrimoine français, flamand et germanique » (programme de 15 cours hebdomadaires présentés par Olivier Oberson)

Toulouse, Rouen, Lyon, Lille, Gand, Haarlem, Leyde, La Haye, Ulm… et bien d’autres.

Histoire des religions – 2016/17

Jeudi de 11h à 12h30 : « Histoire du christianisme du Moyen Age aux Réformes des 16e et 17e siècles » (programme de 25 cours hebdomadaires présentés par Olivier Oberson)

Malgré la naissance des ordres mendiants, la crise de l’Eglise prend une telle ampleur que dès le 14e siècle des réformateurs comme l’Anglais John Wyclif puis le Praguois Jan Hus lancent des appels critiques à l’égard d’une situation qui culmine au début du 15e siècle avec le Grand Schisme d’Occident. Aussi, la réforme de Luther sera-t-elle une rupture définitive avec l’Eglise romaine entraînant d’autres mouvements de Réformés marqués par une théologie positive issue de l’humanisme et critiquée par Bossuet autant que par Antoine Arnauld. La Contre-Réforme sera la réponse apportée par les catholiques, affichant un esprit déterminant dans la constitution des sociétés modernes, et un triomphalisme combatif par des moyens aussi différents que la Compagnie de Jésus, l’art baroque ou l’inquisition toute puissante en Espagne. Les mysticismes de Thérèse d’Avila et Jean de la Croix tout comme les courants janséniste et quiétiste (ou molinosisme), les compagnies de prêtres (lazaristes, sulpiciens), les congrégations hospitalières (ursulines), rendent compte de la religiosité exaspérée du moment.

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