Agenda
Dès la fin du XIXe siècle, l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959) consacrait l’architecture moderniste avec ses Prairie Houses, contrepoint des buildings de l’Ecole de Chicago. Parallèlement, l’Atelier Viennois (la Wiener Werkstätte – 1903-1932) et l’Art nouveau écossais (Charles Rennie Mackintosh †1928) engageaient une révolution stylistique marquant profondément le design et l’architecture du premier tiers du XXe siècle. Les peintres et les sculpteurs avant-gardistes (fauves, expressionnistes, cubistes, futuristes, abstraits), au même titre que ceux de l’Ecole de Paris (Soutine, Chagall, Brancusi, Modigliani…), participent de cette révolution qui génère l’Art déco des années 20. Quelques-uns d’entre eux se retrouvent professeurs dans des écoles d’arts appliqués, tels Paul Klee et Vassily Kandinsky à l’école du Bauhaus (créée en 1919 et fermée par les nazis en 1933). D’autres expériences artistiques, le « néoplasticisme » néerlandais (Mondrian †1944), le suprématisme et le constructivisme russes, contribuent au renouvellement de l’architecture et du design dans le cadre, respectivement, du groupe De Stijl (1917-1932) et de l’école d’arts appliqués Vkhoutemas fondée par Lénine à Moscou en 1920 et dissoute à l’avènement de Staline. Ce renouvellement profond de notre environnement quotidien sera entravé par l’avènement des régimes totalitaires.
Nous porterons un regard croisé sur des œuvres d’art africaines, asiatiques, océaniennes, américaines et européennes, vues à un même moment de l’histoire. Nous considèrerons tout particulièrement quelques grands domaines de l’art, tels le bronze, la céramique, la mosaïque, les tissus (tapisserie et tapis), les manuscrits enluminés, les arts somptuaires (or, ivoire)…
On convoque dans les rituels tout ce qui se manifeste dans les mythes, ces derniers étant le plus souvent entendus comme la parole explicative des rites. Les astres, les lieux, les plantes, les animaux y jouent un rôle fondamental. Les corps célestes, personnifications des dieux premiers, sont invoqués lors des rituels. Il existe une topographie mythique où l’océan enserre à l’infini la terre sèche, où les montagnes sont les demeures des dieux, où les grottes, les cavernes et autres antres sont habités par les esprits, hauts lieux du rituel d’initiation. Les plantes sont sacrées (le gui) ou taboues (la fève), et certaines d’entre elles sont indispensables au bon déroulement du rituel (la grenade pour Nowroz, le nouvel an iranien). L’animal se rapporte à diverses fonctions religieuses : oraculaire ou divinatoire (la colombe, le corbeau ou le coq), nourricière (la louve), véhiculaire (l’âne, le bouc, le cheval). Ils redoublent la divinité (la biche de Diane, le cerf christique) et symbolisent pour d’autres des lieux, tel le paradis pour le paon. Certains sont équivoques, comme le chien, d’autres tabous, comme le porc, et d’autres encore tout désignés pour le sacrifice, tels le bélier et le bœuf.
Dès la fin du XIXe siècle, l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959) consacrait l’architecture moderniste avec ses Prairie Houses, contrepoint des buildings de l’Ecole de Chicago. Parallèlement, l’Atelier Viennois (la Wiener Werkstätte – 1903-1932) et l’Art nouveau écossais (Charles Rennie Mackintosh †1928) engageaient une révolution stylistique marquant profondément le design et l’architecture du premier tiers du XXe siècle. Les peintres et les sculpteurs avant-gardistes (fauves, expressionnistes, cubistes, futuristes, abstraits), au même titre que ceux de l’Ecole de Paris (Soutine, Chagall, Brancusi, Modigliani…), participent de cette révolution qui génère l’Art déco des années 20. Quelques-uns d’entre eux se retrouvent professeurs dans des écoles d’arts appliqués, tels Paul Klee et Vassily Kandinsky à l’école du Bauhaus (créée en 1919 et fermée par les nazis en 1933). D’autres expériences artistiques, le « néoplasticisme » néerlandais (Mondrian †1944), le suprématisme et le constructivisme russes, contribuent au renouvellement de l’architecture et du design dans le cadre, respectivement, du groupe De Stijl (1917-1932) et de l’école d’arts appliqués Vkhoutemas fondée par Lénine à Moscou en 1920 et dissoute à l’avènement de Staline. Ce renouvellement profond de notre environnement quotidien sera entravé par l’avènement des régimes totalitaires.
Nous porterons un regard croisé sur des œuvres d’art africaines, asiatiques, océaniennes, américaines et européennes, vues à un même moment de l’histoire. Nous considèrerons tout particulièrement quelques grands domaines de l’art, tels le bronze, la céramique, la mosaïque, les tissus (tapisserie et tapis), les manuscrits enluminés, les arts somptuaires (or, ivoire)…
On convoque dans les rituels tout ce qui se manifeste dans les mythes, ces derniers étant le plus souvent entendus comme la parole explicative des rites. Les astres, les lieux, les plantes, les animaux y jouent un rôle fondamental. Les corps célestes, personnifications des dieux premiers, sont invoqués lors des rituels. Il existe une topographie mythique où l’océan enserre à l’infini la terre sèche, où les montagnes sont les demeures des dieux, où les grottes, les cavernes et autres antres sont habités par les esprits, hauts lieux du rituel d’initiation. Les plantes sont sacrées (le gui) ou taboues (la fève), et certaines d’entre elles sont indispensables au bon déroulement du rituel (la grenade pour Nowroz, le nouvel an iranien). L’animal se rapporte à diverses fonctions religieuses : oraculaire ou divinatoire (la colombe, le corbeau ou le coq), nourricière (la louve), véhiculaire (l’âne, le bouc, le cheval). Ils redoublent la divinité (la biche de Diane, le cerf christique) et symbolisent pour d’autres des lieux, tel le paradis pour le paon. Certains sont équivoques, comme le chien, d’autres tabous, comme le porc, et d’autres encore tout désignés pour le sacrifice, tels le bélier et le bœuf.
Dès la fin du XIXe siècle, l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959) consacrait l’architecture moderniste avec ses Prairie Houses, contrepoint des buildings de l’Ecole de Chicago. Parallèlement, l’Atelier Viennois (la Wiener Werkstätte – 1903-1932) et l’Art nouveau écossais (Charles Rennie Mackintosh †1928) engageaient une révolution stylistique marquant profondément le design et l’architecture du premier tiers du XXe siècle. Les peintres et les sculpteurs avant-gardistes (fauves, expressionnistes, cubistes, futuristes, abstraits), au même titre que ceux de l’Ecole de Paris (Soutine, Chagall, Brancusi, Modigliani…), participent de cette révolution qui génère l’Art déco des années 20. Quelques-uns d’entre eux se retrouvent professeurs dans des écoles d’arts appliqués, tels Paul Klee et Vassily Kandinsky à l’école du Bauhaus (créée en 1919 et fermée par les nazis en 1933). D’autres expériences artistiques, le « néoplasticisme » néerlandais (Mondrian †1944), le suprématisme et le constructivisme russes, contribuent au renouvellement de l’architecture et du design dans le cadre, respectivement, du groupe De Stijl (1917-1932) et de l’école d’arts appliqués Vkhoutemas fondée par Lénine à Moscou en 1920 et dissoute à l’avènement de Staline. Ce renouvellement profond de notre environnement quotidien sera entravé par l’avènement des régimes totalitaires.
Nous porterons un regard croisé sur des œuvres d’art africaines, asiatiques, océaniennes, américaines et européennes, vues à un même moment de l’histoire. Nous considèrerons tout particulièrement quelques grands domaines de l’art, tels le bronze, la céramique, la mosaïque, les tissus (tapisserie et tapis), les manuscrits enluminés, les arts somptuaires (or, ivoire)…
Dès la fin du XIXe siècle, l’Américain Frank Lloyd Wright (1867-1959) consacrait l’architecture moderniste avec ses Prairie Houses, contrepoint des buildings de l’Ecole de Chicago. Parallèlement, l’Atelier Viennois (la Wiener Werkstätte – 1903-1932) et l’Art nouveau écossais (Charles Rennie Mackintosh †1928) engageaient une révolution stylistique marquant profondément le design et l’architecture du premier tiers du XXe siècle. Les peintres et les sculpteurs avant-gardistes (fauves, expressionnistes, cubistes, futuristes, abstraits), au même titre que ceux de l’Ecole de Paris (Soutine, Chagall, Brancusi, Modigliani…), participent de cette révolution qui génère l’Art déco des années 20. Quelques-uns d’entre eux se retrouvent professeurs dans des écoles d’arts appliqués, tels Paul Klee et Vassily Kandinsky à l’école du Bauhaus (créée en 1919 et fermée par les nazis en 1933). D’autres expériences artistiques, le « néoplasticisme » néerlandais (Mondrian †1944), le suprématisme et le constructivisme russes, contribuent au renouvellement de l’architecture et du design dans le cadre, respectivement, du groupe De Stijl (1917-1932) et de l’école d’arts appliqués Vkhoutemas fondée par Lénine à Moscou en 1920 et dissoute à l’avènement de Staline. Ce renouvellement profond de notre environnement quotidien sera entravé par l’avènement des régimes totalitaires.
Nous porterons un regard croisé sur des œuvres d’art africaines, asiatiques, océaniennes, américaines et européennes, vues à un même moment de l’histoire. Nous considèrerons tout particulièrement quelques grands domaines de l’art, tels le bronze, la céramique, la mosaïque, les tissus (tapisserie et tapis), les manuscrits enluminés, les arts somptuaires (or, ivoire)…