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Association pour la Connaissance de la Culture Historique Littéraire & Artistique


L'association

Monte Albán

L’histoire de Monte Albán

Deux grandes cultures se développent dans la région de la vallée d’Oaxaca : les Zapotèques à Monte Albán et les Mixtèques à Mitla.

Les Zapotèques occupent la vallée d’Oaxaca, à l’ouest du Mexique, depuis le milieu de la période préclassique. Monte Albán, principal site zapotèque, se développe à partir de 500 avant notre ère et, aux premiers siècles de notre ère, sa population est estimée à près de 10 000 âmes. Le site de Monte Albán a donc été occupé près de 2500 ans, jusqu’à la conquête espagnole. Son architecture se caractérise par de grandes places encadrées d’escaliers monumentaux conduisant aux temples. Son art s’exprime essentiellement dans des stèles sculptées et de remarquables urnes en terre cuite anthropomorphes

Selon les fouilles archéologiques réalisées à Monte Albán, on compte principalement cinq phases :

  1. Monte Albán I (500-200 av. n. è.)
  2. Monte Albán II (200 av. -200 de n. è.)
  3. Pendant la période de Monte Albán III (200-700)
  4. Monte Albán IV (700-1200)
  5. La dernière période, Monte Albán V, correspond au moment de l’épanouissement de la civilisation mixtèque (vers 1200-1519). La ville s’était transformée en une vaste nécropole

Dès l’origine de la ville, le marché (probablement situé sur la place centrale) concentrait les produits de toute la région : la cité attirait ceux qui vendaient ou achetaient du sel, de la pierre, du bois, des textiles, de la céramique. L’élite locale affichait les symboles de son pouvoir par la construction de temples, de lieux de culte et de palais. La croissance rapide de la population aurait même provoqué une pénurie des ressources, obligeant les dirigeants de Monte Albán à exiger, dès 200 avant n. è., un surplus de tributs de la part des communautés alliées. Des guerres se succèdent, mais la capitale l’emporte et prend le contrôle de la région. Le témoignage de ces guerres se traduit par la multiplication des représentations guerrières et sacrificielles. L’exemple le plus significatif se trouve au temple des Danzantes (« les danseurs »), composé d’une plateforme à deux corps superposés. On y accède par un escalier axial. Sur la plateforme une construction de type palatial. Ce bâtiment est orné de dalles gravées à l’effigie de captifs, vaincus et rituellement sacrifiés. Sur certaines stèles, la défaite de villages entiers est même représentée par leur toponyme dessiné à côté de la tête décapitée de leur dirigeant. Cette phase (la plus ancienne ~ 500 – ~ 200) révèle une forte influence des Olmèques, voire leur présence à Monte Albán, ce que traduit le style des bas-reliefs ornés des « Danseurs ». La présence de signes hiéroglyphiques signalent une écriture archaïque qui reflète, là encore, une influence olmèque. Le succès de l’expansion zapotèque au cours de cette phase est aussi démontré par l’installation de populations zapotèques dans le centre du Mexique : il existait tout un quartier de Zapotèques à Teotihuacán, dans la vallée de Mexico.

Entre le début de notre ère et 200 de notre ère, les conflits s’apaisent. La structure sociale zapotèque se diversifie : nobles, prêtres, guerriers, artisans et agriculteurs. Les rites zapotèques deviennent plus complexes : ils incluent le sacrifice d’êtres humains et d’animaux, l’autosacrifice, et des cérémonies funéraires élaborées auxquelles la partie supérieure des édifices publics est consacrée. Monte Albán a pu abriter une population importante où les différences de statut sont significatives et se reflètent dans l’habitat, comme le montre les différences en taille et en qualité des résidences.

Pendant la période de Monte Albán III (200-700), la sculpture d’urnes funéraires connaît un grand développement ; c’est une période de relations avec Teotihuacán, Xochicalco et Tzacol de l’aire maya. Vers 350, des gens de Teotihuacán s’introduisent à Monte Albán, ce que suggère la découverte de céramiques de style Teotihuacán, voire d’édifices ou de sépultures. Les dirigeants de la métropole mexicaine se seraient alliés aux Zapotèques pour assurer l’obtention de matières premières propres à Oaxaca, tel le mica. La ville sacrée des Zapotèques avec son centre cérémoniel est à son apogée aux VIe et VIIe siècles. Marqués par la puissance de Teotihuacán, influencés par les Mayas sans être pour autant dominés politiquement, les Zapotèques possèdent leur propre langue. Les stèles sculptées de Monte Albán offrent les premiers textes écrits du Mexique.

Teotihuacán s’effondre et avec elle la Pax teotihuacana. Ce désordre se répercute vers le sud-est, jusqu’en plein pays maya, 1200 km plus loin (on retrouve des gens de Teotihuacán à Kaminaljuyu, au Guatemala, où ils introduisent des coutumes et traditions provenant des hauts plateaux). Monte Albán périclite vers 700 et le site est abandonné. Pendant la période de Monte Albán IV (700-1200), des sécheresses répétées ou des inondations catastrophiques poussent les « barbares » du Nord à prendre pied dans la zone fertile. Ça occasionne de profonds troubles dans l’organisation du monde précolombien. En cette fin du 1er millénaire de notre ère, Monte Albán subit le déclin général qui affecte les villes du plateau central et du Sud. Ça ne marque pas la fin des Zapotèques, qui subsistent de manière indépendante jusqu’à la domination aztèque. Le peuple montagnard des Mixtèques, à la fois belliqueux et très doué dans le domaine des arts somptuaires, envahit les vallées et s’empare de Monte Albán. Les Mixtèques occupent les mêmes tombes y laissant des trésors d’orfèvrerie. Au 15e siècle, les Aztèques annexent cette région à leur empire, mais ils ne s’implantent pas à Monte Albán, qui n’était plus qu’une nécropole.

Le site archéologique

A deux kilomètres au sud-est de la ville actuelle d’Oaxaca, Monte Albán se trouve dans un cadre de montagnes culminant à 3 400 m d’altitude et de vallées profondes. La ville jouit d’un climat tempéré chaud et relativement sec. Les constructions, au sommet d’une éminence, dominent de 400 m la plaine environnante. Il s’agit d’une esplanade de 700 x 250 mètres entourée de ravins abrupts. Comme un nid d’aigle, elle contrôle trois vallées. Entièrement modelée de main d’homme, l’aménagement de cet ensemble a pris plusieurs siècles. Ce sont donc d’énormes travaux de terrassement qui ont permis de construire cette vaste esplanade. Autour s’élèvent les principaux monuments : temples, jeux de paume, palais. Des stèles à inscriptions hiéroglyphiques sont associées à ces édifices. Les flancs des collines sont creusées de tombes souterraines, spacieuses, dont les parois sont couvertes de fresques à sujets religieux. C’est là qu’on a trouvé un riche mobilier funéraire, notamment les urnes en terre cuite ornées de personnages en relief.

Au sud de la ville, une grosse pyramide carrée de 120 m de côté est accessible par un escalier axial. Sa plate-forme supérieure mesure 80 m de côté ; elle est occupée par deux petites pyramides désaxées.

Au nord de la ville, un large escalier gravit une plate-forme sur laquelle est ménagée une place carrée avec un adoratorio central. Cet espace ouvert est accessible par un triple portique situé au sommet des escaliers qui daterait de la fin de l’âge classique (9e-10e s.). Ce bâtiment original se compose de piles carrées, flanquées de paires de grosses colonnes de maçonnerie. Or, l’apparition des colonnes constitue ici un élément novateur dans l’architecture précolombienne.

Entre ces deux massifs sud-nord, l’esplanade proprement dite de Monte Albán est bordée de constructions qui tournent le dos au ravin.

A l’ouest, le temple ou palais des « Danzantes ». Il est composé d’une plate-forme à deux corps superposés. On y accède par un escalier axial. Sur la plateforme une construction de type palatial. Ce bâtiment est orné de dalles gravées à l’effigie de captifs, vaincus et rituellement sacrifiés. Il est flanqué de deux sanctuaires au profil très similaire. Nommés « système M » et « système IV » par les archéologues, ces bâtiments se composent chacun d’une enceinte de 75 m de long. Un escalier donne accès à une plate-forme puis à une cour carrée avec adoratorio. Au fond de cette cour, deux volées de marches conduisent à une pyramide tronquée à trois corps superposés. Le contrôle politique et religieux se manifeste par ce type d’édifice nommé templo-patio-adoratorio (temple-place-autel). Ça allait se répandre très largement en Oaxaca et au-delà, surtout après 500 de n. è. ; le palais du dirigeant et le terrain du jeu de balle devaient compléter l’ensemble. Le jeu de balle, au nord, présente la typique disposition en « H » écrasé, avec deux larges talus latéraux à forte pente. Conçu, entre 150 et 400 de notre ère, il annonce la formule plus tardive des Mayas.

Le site de Monte Alban comporte également des tombes à chambres, construites entre 450 et 600 (tardif : Monte III). Elles recourent à des systèmes de couverture par encorbellement ou par grandes dalles en bâtière. L’intérieur est parfois revêtu de peintures accompagnées de signes hiéroglyphiques. Ce système de glyphes, que l’on retrouve aussi sur des céramiques, indique l’émergence d’une véritable écriture, incomplètement déchiffrée à ce jour.

L’art de Monte Albán

Les reliefs de la galerie des « Danzantes » sont la plus ancienne expression de la technique sculpturale de la ville et ont été élaborés à l’époque I (500 à 200 avant n. è.). Cette zone montre des figures humaines enregistrées dans diverses positions dynamiques, c’est pourquoi ils ont été nommés « danseurs » à la fin du XIXe siècle. Ce sont des personnages masculins nus, pour la plupart obèses, au nez large et aux lèvres épaisses, d’où une influence de la culture olmèque. L’interprétation la plus récente de la signification de ces reliefs suggère qu’ils sont des dirigeants ou des chefs des villes voisines de Monte Albán, capturés et tués en sacrifice : il y a un symbolisme marqué avec la castration apparente des personnages et l’obtention de sang, peut-être pour l’offrir aux divinités ou utilisé comme un culte de la fertilité. Le mur orné de ces sculptures verticales (dansantes) et horizontales (nageurs) est accompagné de glyphes et de chiffres, référence à des événements historiques survenus à cette époque.

La stèle 18 est la plus haute (5,80 m) et la plus ancienne connue à Monte Albán. Elle a été érigé entre 100 av. n. è et 300 de n. è. Apparemment, c’est un type d’instrument astronomique similaire à ceux que l’on trouve dans d’autres civilisations. Sa fonction géométrique la plus évidente est de refléter à travers la position de son ombre le moment où le soleil est à midi, à établir le méridien. En plus de cette fonction, chaque année son ombre croît au maximum, au nord pendant le solstice d’hiver et diminue au sud au solstice d’été, établissant ainsi une unité et un système de mesure du temps et de l’espace pour commander l’architecture et le calendrier. Sur deux de ses côtés, on peut identifier certains des signes de la vieille écriture ; deux signes sont visibles du côté est, le plus ancien ressemble à une version du glyphe d’eau, et sa signification n’est pas encore connue ; une séquence verticale de signes de l’ancien calendrier zapotèque apparaît sur le côté ouest, ce qui est interprété comme faisant partie d’une date d’événement spécifique. Les connaissances scientifiques des Zapotèques leur offraient la possibilité de renforcer leur emprise : ils notaient les mouvements des astres et utilisaient le calendrier. Par ailleurs, l’écriture servait autant comme moyen d’expression et de communication que comme solution de sauvegarde de ce cumul de savoirs. Le bâtiment nommé « Observatoire » de Monte Albán (150-100 av. n. è.) était sans doute employé à développer ces connaissances astronomiques.

Stèle 15 (Chapelle). Cette stèle horizontale unique montre l’un des rares textes narratifs qui a été trouvé à son emplacement d’origine, probablement parce qu’il a été construit pendant l’occupation tardive de Monte Alban IIIB-IV (600-800). Les sculptures sur le monolithe comprennent une scène, deux textes courts et plusieurs glyphes isolés, dans lesquels des noms calendaires et des membres de la noblesse dominante peuvent être identifiés. Les textes commencent par un glyphe et un porteur d’année. Apparemment, le texte central fait référence au rituel décrit dans la scène où intervient un souverain de Monte Alban, nommé « 5 Roseau ». La figure, avec un ornement de nez dédie une offrande tandis qu’une autre figure, transformée en oiseau, est présentée avec un prisonnier. Un autre individu avec un ornement de nez et appelé « 6 Tremblement de terre » est assis à la gauche. Il semble établir la généalogie de « 5 Roseau ». Il est possible que le monument commémore son ascension au pouvoir, légitime sa descendance, et célèbre une victoire militaire à travers un jeu de balle et le sacrifice d’un prisonnier.

Stèle 15 (Chapelle)

Le site de Monte Alban comporte de remarquables tombes à chambres, construites entre 450 et 600 (tardif : Monte A III). Elles recourent à des systèmes de couverture par encorbellement ou par grandes dalles en bâtière. L’intérieur est parfois revêtu de peintures. La plupart figurent la procession des dieux censés monter la garde autour du défunt. Les signes hiéroglyphiques — qui étaient apparus dès l’origine, sur les dernières stèles des danzantes, par exemple — se multiplient à cette époque. Un système de glyphes (que l’on retrouve ici ou là sur des céramiques) indique l’émergence d’une véritable écriture, incomplètement déchiffrée à ce jour. Celle-ci implique aussi l’existence de chiffres. L’influence des Mayas semble vraisemblable, après celle des Olmèques.

La Dame avec masque de jaguar.

Cette urne funéraire a été retrouvée en 1995 près de la route d’accès à la zone des monuments de Monte Albán, à la suite d’un sauvetage archéologique. Cette pièce en terre grise, réalisée avec la technique de modelage au pastillage, a été conçue comme accompagnatrice du défunt déposé dans la tombe. Il représente un personnage féminin assis sur un trône associé au glyphe de la colline. Comme vous pouvez le voir, il a les jambes fléchies en position du lotus. La dame porte un quexquémitl et un collier de perles sphériques. Le casque du jaguar est conçu comme un casque dans lequel se trouve la tête du personnage. Le jaguar a les mâchoires ouvertes, montrant les crocs et la langue ; des deux côtés de son visage se développe une bordure tressée de fleurs qui se relie au grand panache de plumes, un élément qui encadre le casque entier d’une manière majestueuse. Cette urne était l’objet central de l’offrande funéraire associée à la tombe 214, des cendres et de la résine de copal ont été trouvées à l’intérieur, ainsi que le crâne brûlé d’un oiseau. Le reste de l’offrande consistait en récipients miniatures, verres, assiettes, articles votifs, verres fumés et deux crânes peints en rouge, placés sur des assiettes en céramique, objets qui ont été déposés à différentes époques. Les caractéristiques architecturales de la tombe appartiennent à l’époque de Monte Albán IIIA (300 à 600), avec un plafond angulaire et des niches dans vos murs, où se distingue la décoration de peinture verte sur la façade.

Les Mixtèques

Dès l’an 800, dans cette région de l’Oaxaca, on assiste à l’infiltration progressive d’un peuple appelé Mixtèque (en nahuatl : « Peuple des nuages »). Ils occupent un territoire qui s’étend de l’État de Puebla jusqu’à la côte sud du Pacifique. L’an 1000 voit la création d’une unité culturelle groupant Oaxaca et les régions de Cholula et de Tlaxcala, sous l’égide des souverains mixtèques. Ceux-ci se vantent d’être les descendants de Quetzalcóatl. Par ailleurs, ils ont assimilé la religion dualiste des Toltèques. La période du grand essor mixtèque correspond à Monte Alban V (autour de 1400). La confrontation des civilisations mixtèque et zapotèque ainsi que l’intégration de tribus toltèques (qui se joignent à eux après la chute de Tula en 1167), expliquent le raffinement du style et la finesse d’exécution des productions artistiques. Les Mixtèques travaillent une grande variété de pierres dures : la jadéite, l’opale, l’onyx, l’améthyste, l’obsidienne, l’agate, l’amazonite. Avec ces matériaux, ils représentent des hommes ou des dieux (Tlaloc, Ehecatl-Quetzalcóatl, entre autres). Ils façonnent aussi des vases pour les cérémonies ; ils sont passés maîtres dans l’art de la mosaïque ; ils sont également maîtres dans l’art du travail de l’os et du bois. Les nombreuses créations mixtèques (peinture, enluminure de manuscrits, sculptures, céramiques, orfèvrerie, etc) ont largement influencé l’art aztèque. La ville de Mitla (à 40 km au sud-est de Monte Albán) était leur capitale.

C’est essentiellement grâce aux trésors provenant de deux tombes d’une grande richesse que l’on connaît les bijoux des Mixtèques : la première est découverte par Alfonso Caso en 1932 dans une sépulture zapotèque de Monte Alban, réutilisée par les gens de Mitla, et la seconde, mise au jour en 1962 par Roberto Gallegos, près du village de Zaachila. La tombe n° 7 de Monte Alban, inviolée, contenait neuf corps, dont celui d’une femme. L’archéologue y exhume près de 500 objets, en particulier des bijoux d’or, de turquoise, de cristal de roche, de coquille et d’os. La tombe révélait des disques d’oreilles, des labrets, des clochettes d’or, ainsi que des colliers faits de perles creuses. Parmi les pièces d’orfèvrerie : bijoux en forme de pectoral, colliers, boucles d’oreilles, bracelets, coiffures d’apparat, etc. L’orfèvrerie mixtèque crée des filigranes élaborés en usant du tréfilage et de la soudure.

Escargot de mer (Triplofusus giganteus) avec des restes de pigment rouge : situé au-dessus du Tombeau 7, entre pierres et gravats, ce grand escargot de mer de l’Atlantique, avec sa pointe taillée est un instrument de musique. Arrangé avec plusieurs morceaux de jade, matériau précieux, il préfigurait avec précision la richesse du trésor qui allait être découvert. Il a encore conservé de la peinture rouge sur sa surface.

Culture Mixtèque, Monte Albán, Postclassique tardif (1250-1521). Escargot de mer (Triplofusus giganteus) avec des restes de pigment rouge

Coupe en cristal de roche : c’est l’une des pièces les plus emblématiques de la Tombe 7 en raison de sa rareté, de sa beauté et de la difficulté technique liée à l’obtention de sa finition exquise. Le cristal a été poli en frottant la surface en mouvements circulaires avec du sable abrasif. Il était probablement utilisé pour contenir, boire ou verser une substance à des fins rituelles.

Coupe en cristal de roche

Masque en or de Xipe Tótec (postclassique tardif, 1250-1521). Alfonso Caso l’a décrit comme « peut-être le plus beau morceau parmi ceux trouvés dans la tombe ». C’est l’une des représentations les plus éloquentes du dieu que les Nahuas ont appelé Xipe Tótec, « notre seigneur l’écorché ». C’est un visage recouvert d’un visage écorché. L’anneau de nez présente une autre caractéristique distinctive de Xipe Tótec : les bandes en forme de queue d’hirondelle. En outre, Xipe Totec est le dieu des orfèvres.

Masque, tombe n°7 de Monte Albán, 6 cm, vers 1350, Musée archéologique, Oaxaca

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